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Ce blog a pour unique but d'offrir une vitrine aux auteurs auto-édités. Il y a des auteurs bourrés de talent à qui il ne manque qu'une vitrine.
Laissez-vous tenter !
Les Petites Anecdotes (des candidats aux jeux télé) nous entraîne avec humour et légèreté dans les coulisses des jeux télévisés, en compagnie d’une galerie de personnages attachants, décrits avec justesse et sensibilité. Un roman rafraîchissant et riche en rebondissements, que l’on savoure le cœur léger.
Bérangère Liotard, bibliothécaire farfelue, s’apprête à faire son entrée sur le plateau du jeu télévisé le plus regardé de France. A quelques heures du coup d’envoi, Marie-Belle, sexagénaire joviale et pétillante, ne peut contenir son excitation à l’idée de voir sa fille empocher les cinq millions d’euros mis en jeu. Mais la rencontre de Bérangère avec l’animateur vedette sera-t-elle à la hauteur de l’admiration qu’elle lui porte ? Et qui est cet inconnu qui fait planer une ombre menaçante sur cette journée hors du commun ? Le passage de Bérangère derrière le petit écran lui réserve bien des surprises...
Recueil de
petites histoires délirantes dont le but est de vous divertir.
Pour rigoler, se détendre du quotidien, ce petit livre format poche vous accompagnera partout.
Un sottisier pas comme les autres : du rire, de la nostalgie, des chansons et de la poésie en font un ouvrage au délicat mélange, qui reste avant tout drolatique.
Ce livre est tout public !
Dérouillez
vos zygomatiques. Délires pour rire à lire.
Dans les années 1980 la vague informatique envahit notre pays. Les jeunes générations surfent dessus sans aucun problème, il n'en est pas de même pour ceux qui ont déjà quarante ans et plus. Pour
certains l'expèrience s'avère un désastre, pour d'autres, comme Georges, elle devient mystique.
Par un beau matin d'une après-midi ensoleillée d'été la sombre nouvelle tombe sur les téléscripteurs de l'Agence 0 0 Sète : Dr Yes, ennemi public n°1 du genre humain, pourtant officiellement
porté disparu un an plus tôt, est officiellement porté réapparu !
Immédiatement rappelé de ses vacances secrètes, Jean Bon, le meilleur (et seul) agent de 0 0 Sète, se lance à la poursuite de l'ignoble Dr Yes.
S'engage alors une chasse à l'homme réciproque et impitoyable qui entraînera le lecteur (en espérant qu'il y en ait plus d'un) à travers les trois continents.
Mais un doute finit par germer dans l'esprit de notre héros: et si Dr Yes cachait quelque chose ou quelqu'un de plus terrible encore qu'il ne l'imaginait ?
Brrr !
Un commentaire de lecteur, parmi tant d'autres :
Drôle et fin concentré d'humour glacial et sophistiqué, comme aurait dit Gotlib dans sa Rubique à Brac, et que ne renieraient pas Alain Chabat ou Leslie Nielsen... Un humour très BD, une mise en
abyme de récit littéraire, une parodie de cinéma d'action et un concentré d'absurde et de burlesque. Les jeux de mots pleuvent et on suit le sourire aux lèvres, les pérégrinations de ce (bl)héros
des temps modernes à travers les différents pays où son aventure l'emmène, et leurs délicieux stéréotypes...
Un grand bravo à l'auteur !
Son nom est
Bon.
Jean Bon.
Et il est de retour ! (ciel)
Dr Yes éliminé - voir épisode précédent, aussi utile à votre survie qu'une brosse à dents pour une huitre - l'homme de l'Agence 00 Sète s'envole pour Hong Kong à la demande de Jerry Khan, un
étonnant commanditaire.
Avec l'aide de Tren Pao Li, énergique et chinoise comparse, et de Paul Inézi, moustachu comparse, notre héros va devoir: retrouver un million de dollars en cavale, les voleurs qui vont avec,
empêcher l'explosion programmée de Tahiti, et aussi affronter un journaliste fou, un chef de tribu bizarroïde, et même des oursins pointus et des méduses molles.
Plus le reste.
Sans parler des mauvaises surprises.
Y a du taf.
Mostra de
Venise, fin août-début septembre.
Jean Bon, l'homme de l'Agence 0 0 Sète, est réquisitionné pour assurer la protection des biens de Jessica Rolling, impératrice de l'édition et du cinéma, et star du festival.
Mais, confronté à un génial prestigi... prégisti... enfin, un magicien qui a mis son art au service des plus grandes arnaques, l'agent secret voit son sérénissime séjour prendre une toute autre
tournure !
Une nouvelle aventure du célèbre héros qui ravit déjà les critiques les plus avisés:
"Un récit brûlant comme un plat de gnocchis en pleine figure, angoissant comme un naufrage en gondole !" (Ufficio del Turismo Veneziano"
"Encore meilleur qu'une Quatre Saisons !" (A. Vivaldi, Il Corriere della Pizza)
En vrac: un
double prix Nobel de physique dont le nom est déjà un défi à l'intelligence et qui passe de mains en mains plus vite qu'un électron; une Amérique du Sud complètement à l'ouest; de beaux bonnets
boliviens; des cités incas et des incas pas cités; beaucoup d'Amazonie; pas mal de piranhas avec des dents dedans; de la moiteur et des moteurs; de la chaleur et des refroidis; les indiens
Paztèques, des cannibales végétariens qui construisent des pyramides rondes pour conquérir la lune (???); le retour d'Harry Covair (aaah !); 98 % de matière grasse et 2 % de matière grise...
"Un livre immense ! D'ailleurs je m'en sers de canadienne quand je pars camper" (Alonzo Pérou, critique littéraire chez les indiens Quechua)
A la question
que le monde entier se pose depuis des siècles: "L'abus d'Angleterre est-il nocif pour la santé ?", Jean Bon, de l'Agence 0 0 Sète, va ici apporter des réponses aussi limpides qu'un éditorial du
Times tombé dans une pinte de Guinness un soir de smog !
Mandaté au pied levé pour remplacer in britiche comparse, le célèbre agent secret va devoir nager dans les eaux troubles de la gentry britannique sans boire la tasse (de thé), découvrir qui en
veut à la Couronne (objet scintillant sous lequel se trouve Sa Majesté), voir évoluer sa mission de curieuse manière, avaler des tas d'horreurs au propre comme au figuré, jouer au ping-pong, et
bien d'autres choses encore.
Plutôt étonnant, n'est-il pas ?
Extrait de la
préface du professeur Astor Zéligovitch:
"Suite à un travail de bénédictin qui a duré vingt-quatre heures et deux mois, nous sommes en mesure de vous présenter des résumés complets, intelligents, concis, velus, permanentés et manucurés
des plus célèbres livres du monde !
Le tout dans un seul bouquin !
Pas même besoin d’avoir une bibliothèque : vous pouvez aisément ranger ce minuscule volume dans l’une de vos chaussettes, dans le réfrigérateur, dans le bac du chat, dans votre boîte aux lettres,
dans la poche arrière gauche de votre pantalon, derrière l’une de vos oreilles, voire, pour les plus audacieux dans le soutien-gorge de Madame ou le slip de Monsieur"
Chaque nuit,
dans ses rêves, son père mange des frites au bord de l'autoroute, sa mère pêche à la ligne et son petit frère se fait écrabouiller par une ambulance (à moins qu'il ne s'agisse d'un corbillard...
de toute façon, c'est sans importance: il n'a jamais eu de petit frère).
Dans la ville, il cherche les réponse à deux ou trois questions vaguement existentielles.
C'est ainsi que son chemin croise celui d'une femme, ni belle ni laide, obsédée par le crime parfait, d'un peintre au plafonnier détraqué et, surtout, de la prestigieuse assemblée des Huileux
Transgressifs.
Tout ça parce qu'il a perdu son boulot à cause d'une péniche !
Tout au long
des quatre aventures qui composent ce volume, le plus célèbre détective du monde en voit de toutes les couleurs. Harcelé par une nymphomane, il est obligé de fuir Londres alors même que Jack
l'éventreur y sème la terreur. Watson et Mrs. Hudson, de leur côté, sont dévorés par le démon du jeu. Pour couronner le tout, des émules de Robin Hood font flèche de tout bois afin de rançonner
les riches au nez et à la barbe du grand Sherlock Holmes. Un séjour à Liège, dans les locaux apparemment hantés de l'Académie des Beaux-Arts, sera-t-il suffisant pour remonter le moral de notre
héros fatigué ?
Dorpveld est
une petite cité bien calme. Toutefois, derrière les tranquilles façades se déroulent des évènements pour le moins étranges. S'il est généralement admis qu'une porte doit être ouverte ou fermée,
qu'en est-il des escaliers ? Doivent-ils obligatoirement mener quelque part ?
Si l'on est mort, n'est-ce pas la galère de se réveiller au milieu d'un cimetière en cherchant à se souvenir du titre d'un film ?
Avoir trois bras et une épouse à six seins, est-ce vraiment un avantage, même lorsque l'on travaille dans un cirque ?
Treize nouvelles entre le rire et l'horreur, entre le cauchemar et la réalité, entre le crépuscule et la nuit.
Comment un
canular téléphonique peut-il se transformer en visite guidée de l'enfer ? Si personne ne s'est jamais pendu dans "la maison du pendu", cela veut-il dire que personne ne s'y pendra jamais ?
Pourquoi, dans cet étrange magasin de bonbons, des vigiles sont-ils armés de magnums 44 ? Pour quelle raison des cars entiers d'aveugles se déplacent-ils afin de visiter la dernière exposition
d'un peintre à la mode ? Jusqu'où un collectionneur de poupées est-il prêt à aller pour assouvir sa passion ? L'oiseau des cimetières existe-t-il réellement ?
14 nouvelles relevant du fantastique, tantôt horribles, tantôt poétiques, parfois drôles, toujours surréalistes. Belges, quoi
Un truand plus
con qu'une sardine à l'huile égarée dans une boîte de thon, trois jeunes voyous désireux de faire main basse sur une montagne de fric, un peintre fou dont les influences sont plutôt à rechercher
du côté de Torquemada que de Léonardo, deux légionnaires qui ne sentent plus le sable chaud depuis belle lurette, un loulou de Poméranie, un flic qui ne parle plus à sa fille sous le prétexte
futile qu'elle a un peu fricoté avec l'industrie du porno... mélangez le tout et ajoutez-y une créature affamée à force de passer sa vie enfermée dans une cave, vous obtiendrez une série
vachement noire.
Peintre sur le
retour,Marc Saratov partage sa vie avec son chat, sa télé, ses disques de Frank Sinatra et quelques boîtes de raviolis.
Lorsqu'il se retrouve, à son corps défendant, obligé de donner des leçons particulières à un blanc-bec, il décide que les leçons de vie, c'est bien plus rigolo et vachement plus profitable que
les leçons de peinture. Bien sûr, entre le vieux briscard et son jeune protégé, ça va, comme qui dirait, tourner un peu carré.
Visites au boxon, scandales pendant les vernissages, empoignades en tout genre: il y a quelque chose de pourri au royaume des peintres.
Pour avoir
regardé, sur une chaîne cryptée et sans avoir payé l'abonnement, des films n'ayant de rapport avec ceux d'Ingmar Bergman que le fait qu'ils sont parfois suédois, Napoléon Brissart reçoit la
visite du Génie du Câble, dont le rôle consiste à punir sévèrement les ceusses qui se livrent à ce genre d'exercice sans avoir délié les cordons de leur bourse. Il pose à Napoléon un ultimatum
pas piqué des hannetons: en guise de punition, le Napo devra, au cours des cent jours à venir, honorer 6.000 représentantes du beau sexe , faute de quoi, il subira un châtiment exemplaire.
Fantômus, le
redoutable, le terrifiant génie criminel que tout le monde croyait mort suite à l’explosion (en plein vol !) de la cathédrale de Chartres, étend à nouveau son ombre sur le Paris de 1910.
Réussira-t-il à s’emparer de l’oreille de Vincent Van Gogh ? Et, si oui, que diable en fera-t-il ?
Le commissaire Vuje et le journaliste Fendur déjoueront-ils les plans de Fantômus ? Que vient faire dans cette histoire Shamrock Horse, le célèbre détective britannique ? Pourquoi, à l’Académie
Française, les immortels organisent-ils une bataille de polochons qui fait plusieurs morts et de nombreux blessés ? Pour quelle mystérieuse raison un groupe d’étudiants fait-il exploser une vache
dans la cour de l’Elysée ? Et puis, d’abord, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
Marc Saratov
est envoyé à New York afin d'exposer ses peintures dans le cadre d'un échange culturel. Le moins que l'on puisse dire est que ce voyage ne le ravit pas ("Est-ce que j'ai une gueule d'échange
culturel ?")
Flanqué de son ex ("Tu fais chier avec Frank Sinatra !"), d'un collègue taciturne aux allures de cowboy ("Ouaip.") et d'un jeunot aussi fûté qu'une boîte de thon ("L'ascenseur fonctionne avec des
piles ?"), Saratov va en voir de toutes les couleurs.
De quoi ma vie
serait-elle faite ?
Qui ferait un bout de route avec moi ?
Qui me lâcherait dans une côte ?
Je me demandais quelle gueule aurait le futur. Et, en même temps, je ne voulais pas vraiment le savoir.
Je voulais juste rester là, le cul dans le sable, à écouter le grondement de la mer, à regarder mourir la lune, à sentir la fraicheur du vent, à me laisser envelopper par la nuit.
Seul avec le monde.
Ancré dans cette minute.
Forever.
Mais je me suis rendu compte qu’il commençait à faire clair.
C'était demain.
Je me suis levé et, du plat de la main, j'ai balayé le sable qui adhérait à mon pantalon.
Marc Saratov
est un artiste-peintre qui ne peint plus.
Qu'est-ce que ça peut bien fabriquer à longueur de temps, un peintre qui ne peint plus ?
Eh bien... ça râle, ça tempête, ça mange du cassoulet à même la boîte, ça se dispute avec ses voisins, ça ne prend pas trop de douches, ça se rase tous les 32 du mois, ça pleure en regardant
Bambi, ça donne des coups de pied au cul et ça en prend, ça pense à sa copine qui s'est tirée, ça philosophe à tort et à travers, ça boit de la bière, ça parle à son chat, ça essaye de s'en
sortir et, surtout, ça tient un journal.
Le journal d'un peintre sur le sentier de la guerre en quelque sorte...
Qui n’a pas souhaité devenir riche sans pour cela lever
le petit doigt ? C’est le rêve éveillé que fait Joseph, le jour où il reçoit dans sa boîte e-mail le message d’un certain Monsieur Mumba. Heureusement, Joseph, amateur de bière, coureur de jupon
et moqueur invétéré, a, comme garde-fou, son ami Martial. Tous deux, adulescents attachants, se fraient bon gré, mal gré, un chemin dans la vraie vie. Avec un humour parfois cru, Sandra Ganneval
nous brosse une galerie de portraits de personnages décalés qui tentent, malgré tout, de s’adapter à un monde dont les tenants et les aboutissants leur échappent trop souvent
C’est à une bien étrange croisière
que l’auteur, Edmonde Vergnes-Permingeat invite son lecteur. Une traversée d’une année scolaire sur le navire de l’Éducation Nationale. En compagnie de son héroïne, Synovie – qui s’épanche
volontiers ! - vous côtoierez les professeurs d’un lycée de province. Une brochette de profs pas piquée des vers (sauf peut-être d’alexandrins !) : les jeunes frais émoulus de l’IUFM, les imbus,
les cuistres, les dépressifs, les idéalistes, les syndicalistes acharnés, les bourrins, les tire-au- flanc, les lèche-bottes, les peaux de vaches, les chahutés, les gâteux, les alcooliques, les
paranos, les sadiques, les vieux qui se désespèrent ou se résignent en attendant – non pas Godot ! - mais le havre béni de la retraite ! Edmonde Vergnes-Permingeat, qui adore rire, s’amuse avec
les mots et les situations, se moque sans jamais être vraiment méchante. Car si elle trempe sa plume dans l’encre de la dérision, de la causticité pour dénoncer le naufrage de notre enseignement
à la dérive, c’est surtout avec humour et tendresse qu’elle raconte l’ultime traversée de Synovie.
C’était écrit de toute éternité, ça devait l’être…
Sidonie-Octavie, Synovie pour les intimes, est professeur. Prof d’allemand au lycée Saint Expédit de Toulouse. Ce même lycée où elle fit jadis ses humanités et qu’elle hante maintenant – après un
exil de quatre ans en terre lorraine - depuis trois décades.
Demain, elle embarque à bord du vaisseau culturel de l’Éducation Nationale pour son ultime traversée. La trente quatrième.
Eh oui, Sidonie-Octavie, Synovie pour les intimes, a fait trente-quatre traversées. Et en trente-quatre ans, vous pouvez croire qu’elle en a essuyé des tempêtes …
Professeur agrégé d’allemand, Edmonde-Vergnes Permingeat, après avoir enseigné à Villerupt Meurthe-et-Moselle et à Valence (Drôme) a pris une retraite anticipée pour se consacrer à l’écriture.
Elle vit à Chabrillan, dans la Drôme.
La vie de
Séraphine, une grenouille de bénitier, bascule lors de la lecture du testament d’une aïeule originale et espiègle qui a décidé de jouer des tours pendables à ses descendants : la vieille fille
enfantera l’héritier mâle ou se verra déshéritée au profit de sa jeune cousine, Peggy.
Voilà donc notre vierge farouche contrainte au mariage, à la copulation et à la "maculée" conception.
Et le temps presse : la demoiselle frise la ménopause ! Il faut au plus vite dégoter le mâle reproducteur avant la date de péremption. Pas question non plus de faire la fine bouche : Joseph, le
jardinier obèse, fera l’affaire.
Avec l’aide de sa dévote mère, notre épouse "chrétienne" va élaborer une stratégie machiavélique pour se débarrasser du mâle, une fois le travail de reproduction accompli.
Pourtant, le destin réservera bien des surprises à cette (a)mante religieuse…
Sous des dehors primesautiers et badins, avec en filigrane le Tartuffe de Molière, ce roman humoristique est aussi une satire burlesque et cinglante des faux dévots. L’auteur, qui se plaît à
épingler les travers de ses contemporains, fustige ici le cynisme de tous les "Tartuffe" modernes qui se servent de l’Écriture sainte comme d’un alibi pour justifier les pires comportements, et
par-delà, de tous ceux qui mettent la (ou les) religion(s) au service du vice.
En un mot : "Châtier les mœurs en riant" : tel est le propos de l’auteur qui a fait sienne cette vieille devise de la comédie : Castigat ridendo mores.
Beauté,
minceur, apparence : tel est l'idéal de vie de Valentin, le beau prof de gym du lycée.
Sa religion : le culte du corps, son église : le centre de fitness et de musculation. Son paradis : l'éternelle jeunesse.
Valentin a un ego aussi démesuré que le foie d'une oie gavée périgourdine. Il possède bien sûr toute la panoplie du parfait frimeur : maison tape-à-l'œil, BMW décapotable, fausse Rolex, sans
oublier Faustine, la ravissante poupée Barbie.
Mais frimer a son prix. Que faire quand d'aventure - mauvaise aventure - l'argent vient à manquer ? Quand l'odieux tic-tac de l'horloge ronge les corps et que le temps gagne sur tous les fronts
?
Malheur à la belle poupée Barbie le jour où elle perdra sa peau lisse ! Malheur à Valentin qui apprendra à ses dépens que "frime" rime parfois avec "châtiment"!
Avec en filigrane le mythe de Faust, ce roman noir dénonce le jeunisme à tout crin qui sévit dans notre société, épinglant au passage un vice éternel qui fait des ravages : la cupidité.
Je tiens à remercier mon ami et auteur, Jean-Claude Mornard, pour son cadeau de la couverture.
Un livre
souriant où se côtoient humour et savoir.
Une invitation à renouer autour de la table avec
le plaisir de philosopher.
« Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher ! »
Cette pensée de Pascal, mise en exergue, donne le ton humoristique du livre : l’auteur nous convie à un étrange banquet anachronique concocté par Platon, qui réunit autour d'une table treize
philosophes de l'Antiquité à nos jours : les Grecs Socrate, le père de la philosophie et son disciple, le caverneux Platon, le malicieux Épicure , les Allemands l'optimiste Leibniz, le
pessimiste Schopenhauer, le catégorique Kant, l’iconoclaste Nietzsche, le dialectique Hegel, l’onirique Freud un Anglais, l'empirique Hume , les Français le sensé Descartes, le parieur
Pascal, le nauséeux Sartre Voilà une bonne occasion d’enfourcher Pégase et de s’élever au ciel de la pensée pure dans un débat calme et serein, comme il se doit entre gentlemen lettrés.
Mais foin de bonnes manières : on déguste l’excellente chère, on se goberge, on éructe, on s'enivre, on chante. Par-delà les siècles, les théories et les systèmes s'entrechoquent, engendrant
joutes verbales, quiproquos burlesques que l'on résout à coup d'injures et de poings ! Le banquet devient une mêlée furieuse des amis de la sagesse, prêts à fondre sur qui n'est pas de leur
stricte chapelle. Les rimes incongrues, les calembours, les jeux de mots, les citations à contre-emploi cascadent dans un salmigondis philosophique épicé.
L’arrivée de Castor, Simone de Beauvoir La Femme va faire dégringoler nos penseurs de leur piédestal et de leur superbe pour nous rappeler qu'ils sont des humains comme les autres.
Prodesse et delectare, disait le poète latin Horace, être utile et divertir. Mission accomplie avec cette invitation à renouer avec le plaisir de philosopher !
Ce livre est assorti de dessins de l’auteur et d’un aperçu de la vie et des œuvres des philosophes afin de rafraîchir la mémoire de ceux qui n’ont pas fait de « philo » depuis la terminale.
Alice a tué
Armelle, sa jumelle. Son reflet, son double, son alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve. Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle,
épouse et mère comblée, mène l’existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. La mort d’Armelle va permettre à Alice de prendre sa place. Pourtant, au
« pays des merveilles », ce n’est pas le bonheur, mais le désenchantement qui l’attend. La vie d’Alice de l’autre côté du miroir va tourner au cauchemar… Elle réalisera, mais trop tard, que le
beau miroir n’était qu’un leurre. Un miroir aux alouettes…
Paradoxalement, je suis l’auteur de ce recueil de poèmes, sans l’être vraiment. Il a jailli presque inconsciemment, s’est imposé à moi. J’ai été « inspirée » au sens propre du terme,
habitée pendant quelques mois par une « voix venue d’ailleurs » qui a emprunté ma plume pour la plonger dans un abîme de souffrance. Je ne suis ni poète ni mystique, loin s’en faut ! Mon style
habituel est celui de la satire teintée d’humour. J’adore rire et jouer avec les mots, comme en témoignent mon BANQUET DES PHILOSOPHES, ma COMÉDIE ENSEIGNANTE, ou mon dernier roman LE MIROIR AUX
ALOUETTES. Or, ces poèmes sont un cri de douleur. Une douleur qu’ils conjurent en tentant de la dépasser et de lui survivre. Ce flot d’images qui m’a submergée dans une période douloureuse,
agissant comme une catharsis, témoigne du mystère et de l’ineffable magie de l’écriture
- Le temps dans l'univers de Thomas Mann (Essai littéraire)
Matière
première du romancier, fluide insaisissable dans lequel il plonge la trame de son récit, le temps est le ou l’un des thèmes essentiels de la littérature. La manière dont un écrivain ou un poète
réagit à la temporalité, vit sa durée et l’exprime est déterminante pour la création de l’œuvre littéraire, aussi bien de son contenu que de sa forme.
Edmonde Vergnes-Permingeat nous offre une lecture des œuvres de jeunesse de l’écrivain allemand, Thomas Mann, dans la perspective temporelle. Elle montre comment dans ses œuvres de jeunesse, les
nouvelles des débuts, la saga des Buddenbrook à laquelle il doit sa célébrité, la « ballade lyrique » Tonio Kröger, puis plus tard La Mort à Venise, le temps sera plutôt un temps refusé, ses
personnages cherchant par tous les moyens à s’évader de son emprise hostile et destructrice. Comme le jeune Thomas Mann lui-même sous l’influence de la philosophie de Schopenhauer et de la
musique de Wagner, ils auront une appréhension romantique du temps : un attrait du néant et de la mort, ultime abolition du temps et de l’espace.
Pourtant grâce à Nietzsche, Thomas Mann arrivera, à l’instar de ses personnages, à surmonter son attrait morbide du néant pour fonder une morale de la temporalité. Elle analyse enfin le temps
littéraire, c’est-à-dire le temps conçu par l’écrivain qui, après avoir médité sur la temporalité, en ordonne les éléments en une structure réfléchie, intégrant ainsi le temps vécu à son œuvre.